Bare di cartone al posto di quelle tradizionali in legno per chi volesse essere cremato a Venezia. La proposta è stata lanciata da un’impresa funebre che ha seguito l’indicazione del comune che ha invitato a utilizzare materiali meno inquinanti per le cerimonie. Costa meno e inquina meno, secondo le affermazioni dell’impresario funebre.
Non sono d’accordo in Francia, dove dopo aver effettuato approfondite prove hanno preso la posizione seguente:
Question écrite N° : 75916 de M. Mourrut Étienne (UMP – Gard). Ministère interrogé : Intérieur, Outre-mer et Collectivités territoriales. Ministère attributaire Santé et Sports.
Texte de la question : publiée au JO du : 06/04/2010 page 3853M. Étienne Mourrut attire l’attention de M. le ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales sur l’utilisation de cercueils biodégradables en carton homologués dans le cadre la législation funéraire. Ces dernières années, les fabricants de cercueils proposent aux sociétés de pompes funèbres des produits réalisés en papier-carton ayant la particularité d’être biodégradables. Ce type de produits qui séduit de plus en plus de nos concitoyens est peut-être utilisé dans le cadre de crémations mais aussi d’inhumations. Néanmoins le vide législatif, qui existe autour de l’utilisation de ce produit place les sociétés de pompes funèbres dans une situation délicate vis-à-vis des familles mais surtout des services funéraires, notamment des grandes villes, qui ont des réticences à permettre l’utilisation de tels produits. Aussi, il lui demande quelles mesures il entend apporter au vide législatif qui entoure l’utilisation des cercueils biodégradables lors des crémations et des inhumations.
Texte de la réponse : publiée au JO du 19/10/2010, p.11462
Les caractéristiques obligatoires auxquelles doivent satisfaire les cercueils utilisés pour une inhumation ou une crémation sont définies à l’article R. 2213-25 du Code général des collectivités territoriales (CGCT). Les cercueils peuvent ainsi être fabriqués dans un matériau ayant fait l’objet d’un agrément par le ministre chargé de la Santé. Un matériau complexe de papier a ainsi été agréé par arrêté du 12 mai 1998 portant agrément d’un matériau pour la fabrication de cercueils. L’usage des cercueils en matériau complexe pour une crémation suscite toutefois quelques interrogations. Il a effectivement été signalé plusieurs cas où l’emploi de ces cercueils s’est révélé incompatible avec les caractéristiques des crématoriums. En conséquence, afin d’éviter d’endommager leurs installations, certains crématoriums sont amenés à refuser ce type de cercueils. Ce choix relève de la gestion de leur équipement et n’apparaît pas contraire à la réglementation funéraire. Afin de pallier ces difficultés, le dispositif actuel d’agrément des matériaux constitutifs des cercueils sera prochainement modifié. Les cercueils, quels que soient les matériaux utilisés pour leur fabrication, devront être conformes à une norme spécifique établie par l’Association française de normalisation (AFNOR), qui permettra leur emploi dans le cadre d’une crémation.
PS : Cette norme Afnor sera la norme cercueil, mise à jour, qui sera obligatoire pour tous les cercueils commercialisés en France. Elle doit auparavant faire l’objet d’une procédure d’information des autres Etats membres de l’Europe.
In ambito nazionale (e forse dopo la Riforma del Titolo V Cost attuata con Legge Costituzionale n.3/2001 lo strumento normativo adottato, a livello governativo, non è dei migliori, perchè l’autorizzazione all’impiego di nuovi materiali è materia di legislazione concorrente ai sensi dell’Art. 117 comma 4 Cost.) la questione delle casse in materiale cartaceo (con telaietto autoportante in legno) è regolata dal D.M. 12 aprile 2007 adottato dal Ministero della Salute ai sensi dell’Art. 31 DPR n.285/1990 e del Decreto Legislativo n.112/1998 (Art. 115 comma 1 lettera b).
In dottrina esistono pareri discordanti sulla reale efficacia di questo dispositivo sostitutivo della tradizionale cassa in legno massello.
Sul web circola un documento (purtroppo in lingua inglese)di importante ditta di cremazione americana che convalida le valutazioni circa la scarsa incidenza di risparmio di gas nell’utilizzo di casse di cartone.
Altri, parimenti titolati, tecnici del settore ritengono invece il cofano di cellulosa un importante soluzione per ridurre i tempi di cremazione, in quanto, così diminuirebbe la massa totale del feretro (cadavere + cassa) da cremare, siccome la cassa cartacea pesa molto meno di una bara completamente lignea.
Lascia perplessi che sia un’impresa funebre a proporre un cofano di cartone, perchè ai sensi dell’Art. 2 comma 2 Lettera d) Legge REgionale Veneto n. 18/2010 è la regione, e non il comune, a fissare i requisiti costruttivi per le bare, anche derogando a quanto disposto dagli Artt. 30, 31 e 75 DPR 10 settembre 1990 n. 285.