E’ con piacere che informiamo i lettori che tra un paio di settimane si svolgerà una serata di dibattito oragnizzata dall’Editore Vuibert, per la illustrazione e discussione sul libro di François Michaud Nérard su La revolutione de la mort. Il dibattito si svolgerà il 1 ottobre 2007, dalle 18.30 alle 21.00, nel grande anfiteatro dell’Hôpital européen Georges Pompidou, a Parigi.
La Révolution de la mort
En trois chapitres (la mort moderne, les nouveaux rites des obsèques, le devenir du corps après la mort), l’auteur explore les évolutions intervenues récemment dans notre représentation de la mort, sa place sociale et les rites qui accompagnent le défunt. En effet, dans un passé récent, la prise en charge des funérailles était encore assumée entièrement par les membres de la communauté. Aujourd’hui, les professionnels du funéraire s’occupent matériellement des corps et doivent assumer les aspects psychologiques, voire spirituels, du deuil. En outre, au-delà des règlements, il y a une vraie nécessité de règles propres à cette fonction à édicter, les seules références de notre société se montrant impuissantes lorsqu’il s’agit de comprendre et de gérer les spécificités d’autres religions.Biographie de l’auteur
François Michaud Nérard dirige la société d’économie mixte Services funéraires-Ville de Paris qu’il a créée en 1998. Celle-ci emploie plus de cent personnes et compte treize agences et deux crématoriums. Il est vice-président de l’Union des professionnels du pôle funéraire public.Présentation de l’éditeur
Longtemps le passage de la vie à trépas a été réglé par “un prêt à penser”. La religion prenait en charge l’organisation de la sépulture. Les pompes funèbres n’en étaient que le bras sécularisé, mise en scène théâtrale souvent enviée, respectée, solennelle ou dernière expression de l’émouvante dernière misère. Depuis plus d’un demi-siècle, les “pompes” sont devenues archaïques. C’est devenu un lieu commun de dire que la mort comme le mort sont escamotés. La société se conduit comme si la mort ne touchait que quelques malheureux malchanceux. Elle s’est soustraite au regard quotidien pour se réfugier dans les images de télévision ou de cinéma, témoignant ainsi de sa radicale extériorité. La mort est ainsi devenue un spectacle qui ne concerne plus chacun dans son intériorité. La disparition des rites accompagne la place croissante du savoir scientifique sur le corps. Un corps qui s’épuise à vivre doit être soumis à la réanimation la plus sophistiquée et miraculeuse qui soit, confinant à l’acharnement, ou à l’euthanasie. Il n’y a plus d’intermédiaire. Le corps doit être réparable ou jetable, comme tout ce qui nous entoure dans notre monde quotidien. Cet ouvrage passionnant a l’immense avantage de replacer devant notre esprit l’ensemble des contradictions contemporaines de la mort. Son refoulement, dans nos sociétés rationalistes qui se croient libérées des fantasmes de l’imaginaire et des mythes, est source d’un malaise et d’une inquiétude qui transparaissent à chaque ligne de ce livre.# Broché: 319 pages
# Editeur : Vuibert (5 mars 2007)
# Collection : Espace éthique
# Langue : Français
# ISBN-10: 271177239X
# ISBN-13: 978-2711772391